Atelier d’analyse situationnelle et d’orientation des acteurs nationaux pour l’élaboration du Plan d’Action National (PAN) de lutte contre la résistance aux antimicrobiens - Niamey, Niger
Le mardi 31 juillet 2018 s’est ouvert au Palais des Sports de Niamey, l’atelier sur l’analyse situationnelle et d’orientation des acteurs nationaux en vue de l’élaboration d’un Plan d’Action National sur la lutte contre la résistance aux antimicrobiens. La cérémonie d’ouverture a été marquée par deux interventions.
D’abord celle de Dr Gagara Magagi, au nom du Chargé du Bureau de l’OMS au Niger dans laquelle il a rappelé la résolution WHA67.25 en mai 2014 qui a demandé au DG de l’OMS l’élaboration d’un Plan d’action mondial de lutte contre la RAM avec travers la collaboration tripartite OMS-FAO-OIE, la consultation avec les Etats Membres. Suite à cette orientation de l’Assemblée mondiale de la Santé, un du Plan d’actions mondiales et son cadre d’action de la RAM ont été soumis par le Secrétariat et adoptés en 2015. Ce cadre demande aux Etats Membres de se doter de PAN et a mandaté l’OMS pour aider les pays à élaborer, appliquer et suivre un plan national. C’est dans cette perspective que les autorités nationales ont sollicité l’appui technique et financier de l’OMS ce qui a abouti à la mise à disposition de deux consultants internationaux pour encadrer le processus national. Il a enfin réaffirmé le soutien de l’OMS au pays pour la suite du processus d’élaboration du PAN, sa validation et sa mise en œuvre (plaidoyer pour la mobilisation de ressources, appui technique à la mise en œuvre).
Dans son discours d’ouverture, le Dr Arba Nouhou, Directeur Général de la Santé Publique au nom du Ministre empêché a souhaité la bienvenue aux participants et remercié de leur présence à l’atelier. Il a exprimé la gratitude du ministère de la Santé Publique au Bureau Régional de l’OMS pour l’accompagnement technique et financier ayant permis l’organisation de cet atelier qui revêt une importance capitale pour le gouvernement eu égard à la charge de morbidité enregistrée dans le pays notamment les maladies transmissibles dont le VIH-sida laissant « supposer une utilisation intensive des antimicrobiens et une résistance subséquente mais le fardeau, la nature, l’étendue et les séquelles de la RAM au Niger restent à quantifier ». il a souligné que l’Etat du Niger est signataire de la déclaration politique des Nations Unies sur la RAM et de la résolution WHA.68.7 de l’Assemblée mondiale de la santé exhortant les Etats membres à mettre en place des plans d’action nationaux sur la résistance aux antimicrobiens. C’est pourquoi il a jugé qu’une analyse approfondie de la situation sur le fardeau, la nature et l’étendue de la RAM dans les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale est essentielle pour l’élaboration d’un plan d’action national pertinent fondé sur des données probantes. Pour ce faire il a invité les participants mandatés par leurs structures à participer très activement à l’atelier afin d’élaborer un plan reflétant les priorités nationales qui sera aisément mis en œuvre de façon harmonisée. C’est sur cette note d’espoir qu’il a déclaré ouvert l’atelier.
L’atelier a regroupé une quarantaine de participants représentants des Ministères Clés (santé, agriculture, élevage, environnement, Plan, Commerce, Hydraulique et assainissement…) des partenaires techniques et financiers (Fonds mondial, OMS, OIE) fondations et ONG (Fondation Mérieux, Fondation Damien , SOLTHIS.